Danse-Lycée-N4-Corinne CUVINOT-PEYRE

De Conservatoire EPS

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Corinne CUVINOT-PEYRE - Lycée COCTEAU - Miramas - Année 2012


Introduction

Compétence propre 3 

Réaliser une prestation corporelle à visée artistique ou acrobatique.


Compétence attendue en Danse, Niveau 4 :

Lycée Général et Technologique : B.O. n°4 du 29 avril 2010 (programmes) et B.O. n°31 du 6 sept 2007 (protocoles)

  • Composer et présenter une chorégraphie collective à partir d’une démarche et de procédés de composition définis avec l’enseignant. Enrichir la production par l’organisation de l’espace scénique et les relations entre danseurs. La motricité allie différents paramètres du mouvement au service d’un projet expressif.
  • Repérer les éléments de composition et en apprécier la pertinence au regard du propos chorégraphique.


Les 3 vidéos présentées illustrent l’image de la compétence. Elles ont été réalisées à la dernière leçon d’un cycle comportant 10 leçons de 1H40 de pratique effective avec une classe de terminale regroupant des élèves issus de la filière générale (S) et de la filière technologique (ST2S). Chacune de ces vidéos est présentée deux fois :

  • une première fois sans commentaire
  • une seconde fois avec commentaires faisant le lien avec la compétence.

Il est à signaler que le support vidéo enlève toutes les émotions possibles véhiculées par les élèves danseurs.

Les vidéos ayant été réalisées avant la parution du B0 spécial n°5 du 19 juillet 2012 relatif à l’évaluation de l’EPS au baccalauréat général et technologique, un des principes d’élaboration de l’épreuve n’est pas conforme : chorégraphie collective de 3 à 6 élèves. Par contre, les autres principes sont conformes à savoir :

  • Durée (2' à 3')
  • Espace scénique et emplacement des spectateurs définis par l’enseignant.
  • Monde sonore choisi par le groupe (musique, bruitage, silence,…).
  • Donner un titre et un argument (écrit ou oral)

Afin de compléter les vidéos, voici quelques précisions sur l’interprétation de la compétence de niveau 4 :

  • la notion « composer et présenter … » implique que chaque groupe soit chorégraphe de sa propre prestation. La chorégraphie ainsi construite est présentée à la classe entière. Elle est mémorisée par chaque danseur.
  • La notion « …une chorégraphie collective » implique un minimum de 2 élèves. Le groupe est construit de façon affinitaire. J’invite les élèves à ce qu’il soit défini dès le début du cycle.
  • La notion « …à partir d’une démarche… »: Tout au long du cycle, j’ai présenté, à chaque début de leçon, un extrait vidéo issu d’une œuvre chorégraphique. Ces extraits vidéos mettaient en avant une écriture chorégraphique singulière. La rencontre avec les œuvres est venue nourrir le potentiel créatif des élèves.
  • Pour le groupe 1, un duo, il s’est essentiellement appuyé sur l’œuvre « Rosas danst Rosas » d’Anne Teresa de Keersmaeker (1983). Les élèves ont relevé certains éléments constitutifs de l’œuvre : gestes quotidiens, gestes répétés, composition utilisant les 3 niveaux (sol, assis et debout)
  • Pour le groupe 2, un sextuor, il s’est essentiellement appuyé sur la démarche de création du chorégraphe Merce Cunningham. Cette démarche, mise au point dans les années 50, utilise l’aléatoire comme mode de composition.
  • Pour le groupe 3, un duo, il s’est essentiellement appuyé sur l’œuvre « Annonciation » d’Angelin Prejlocaj (1995). Ils en ont retenu un procédé chorégraphique « l’inversion ».

* La notion « ''… à partir …de procédés de composition'' » intègre le mode de composition et les procédés chorégraphiques.Les différents modes de composition sont : le couplet-refrain (groupe 1), le scénario (groupe 3), la variation autour du même thème, l’aléatoire (groupe 2) et le collage montage. Les différents procédés chorégraphiques sont : l’inversion, la transposition, la répétition, l’accumulation, … La démarche et les procédés de composition sont regroupés dans notre vidéo sous le nom d’écriture chorégraphique. * La notion « définis avec l’aide de l’enseignant » précise notre rôle à jouer dans la construction de la chorégraphie des élèves. Il ne s’agit pas seulement de donner « les ingrédients » mais il s’agit aussi, d’accompagner les élèves dans cette création collective.

  • La notion « Enrichir la production par l’organisation de l’espace scénique… » fait référence au rapport du corps dans l’espace de scène délimité dès le début du cycle.
  • Pour le groupe 1 : le traitement de l’espace est symbolisé par 3 couloirs latéraux imaginaires. Cette organisation fait référence au temps qui passe. Les élèves se déplacent de la gauche vers la droite, faisant référence à une frise chronologique.
  • Pour le groupe 2 : le traitement de l’espace scénique est fondé sur des formations géométriques plurielles en interaction avec les relations entre danseurs
  • Pour le groupe 3 : le traitement de l’espace scénique porte sur un tracé au sol fait dans un sens puis dans l’autre renforçant le procédé chorégraphique de l’inversion
  • La notion « Enrichir la production par … les relations entre danseurs » peut se concevoir en lien avec le temps (unisson, décalage, canon, en contraste, en contre point), l’espace (forme géométrique, contrepoint), la proximité des danseurs (contact, porté, poids), le regard signifiant, le contraste.
  • Pour le groupe 1, la relation à l’autre est basée essentiellement sur une relation au temps (unisson, canon) mais aussi une relation de proximité (contact) et une relation de contraste gestuelle.
  • Pour le groupe 2, la relation à l’autre est basée essentiellement sur une relation spatiale (formes géométriques) mais aussi une relation de proximité (contact) et une relation au temps (unisson, cascade, contre point…).
  • Pour le groupe 3, la relation à l’autre est basée essentiellement sur une relation de proximité (contact) mais aussi sur une relation au temps (unisson, question/réponse, cascade).
  • La notion « La motricité allie différents paramètres du mouvement au service d’un projet expressif » concerne l’espace, le temps, l’énergie et le corps au service du propos chorégraphique. La motricité est signifiante au regard du projet expressif.
  • Pour le groupe 1, le projet expressif porte sur le temps qui passe
  • Pour le groupe 2, le projet expressif porte sur le film « jeux d’enfants » de Yann Samuell (2003). Les élèves ont retenus le jeu de défi instauré entre les 2 acteurs principaux.
  • Pour le groupe 3, le projet expressif porte sur la nécessité de ne pas se fier aux apparences semblables.
  • La notion « Repérer les éléments de composition et en apprécier la pertinence au regard du propos chorégraphique» n’est pas illustrée dans les vidéos présentées car elle concerne le rôle d’observateur.

Réflexion menée avec Sandrine NEULET - Lycée MENDES FRANCE - Vitrolles - Année 2012


G1-La routine reste la routine

Classe de Terminale (Lycée COCTEAU - Miramas) - Année : 2012


G2-Cap ou pas cap

Classe de Terminale (Lycée COCTEAU - Miramas) - Année : 2012


G3-L'habit ne fait pas le moine

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