Musculation-Lycée-N3-Connaissances-anatomie-Franck MARTINI
De Conservatoire EPS
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Franck MARTINI - Lycée Arthur RIMBAUD - Istres - Année 2014
Introduction
Pré-construction des connaissances en anatomie
Compétence propre 5 |
Réaliser et orienter son activité physique en vue du développement et de l’entretien de soi. |
Compétence attendue en Musculation, Niveau 3 : |
Lycée Général et Technologique : B.O. n°4 du 29 avril 2010 (programmes) et B.O. n°31 du 6 sept 2007 (protocoles) |
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Ce film est une illustration des tâtonnements nécessaires lors des acquisitions recherchées au niveau du « se comprendre », pour l’élève, à la 3ème/4ème séance du cycle de musculation N3.
Il illustre parfaitement la difficulté pour l’enseignant de faire correspondre les attentes des textes avec la réalité de la pratique. L’exemple d’un appareil destiné à solliciter les pectoraux est confondu dans sa fonction avec un appareil destiné à solliciter les dorsaux (voir la visualisation thermique due la fin du film…). L’exemple du pectoral est significatif. Je suggère chez l’élève une insertion sternum-humérus parce qu’elle est détectable par auto-toucher plutôt que de développer l’insertion réelle cage thoracique-sternum-clavicule-aponévrose du grand droit qui n’a pas d’intérêt pour le savoir scolaire en lycée.
le problème posé pour l’enseignant est le suivant :
- « Comment faire intégrer chez l’élève, et par l’action, la localisation musculaire dominante sur un appareil dédié ? »
le problème posé à l’élève est le suivant :
- « Comment travailler et ressentir un groupe musculaire alors que :
- je n’ai pas assez de force localement pour le mobiliser prioritairement,
- la gestuelle exploite trop de muscles annexes pour réussir,
- l’image que j’ai du mouvement est encore trop théorique ?
- Ciblage
- C’est la construction in situ des connaissances, entre ressenti, perception, compréhension et verbalisation qui est ciblée. La séquence propose un choix (travail par essai erreur) assumé par l’enseignant pour sensibiliser les élèves sur leur propre structure, la maitrise des conditions de l’action musculaire et le cheminement parfois long et tortueux qu’il propose pour y parvenir.
- Condition de tournage
- Ce film a été réalisé sans aucune préparation : les difficultés de l’enseignant à faire verbaliser ses élèves, ou à se faire comprendre efficacement parfois, les erreurs et de formulations des questions, sont les gages d’une tentative réelle de pratique de terrain, telle que nous pouvons tous (novices ou confirmés) la vivre par tâtonnement.
- Le ressenti
- premier obstacle après la sécurité ! :
On constate que le ciblage du « ressenti » à atteindre reste le premier obstacle à franchir pour l’élève après qu’il soit capable de respecter le cadre sécuritaire minimal attendu pour la pratique. Ce ressenti se travaille à plusieurs niveaux. Le premier cible le placement sécuritaire, et le second participe à l’intégration de repères pour la connaissance de soi et le savoir anatomique utile pour construire un savoir s’entraîner.
Existe-t-il des solutions rapides et efficaces afin de répondre à ce problème ?
Je propose deux solutions simples et exploitables aisément par l’enseignant:
- une collective (demi classe soit 16 élèves)
- une individuelle (à 2).
Mais ce sera l’objet du prochain film…
Vidéo
Classe de 2nde (Lycée Arthur RIMBAUD - Istres) - Année : 2013