Relais Vitesse-Collège-N1-Eric LLOBET
De Conservatoire EPS
Révision datée du 21 mars 2013 à 00:13 par Chaussony (discussion | contributions)
Eric LLOBET - Collège Alain SAVARY - Istres - Année 2013
Introduction
Compétence propre 1 |
Réaliser une performance motrice maximale mesurable à une échéance donnée |
Compétence attendue en Course de Relais-vitesse, Niveau 1 : |
Programme Collège : BO n°6 du 28 août 2008 |
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Le contexte d’enseignement :
- Collège de type 4 (4 /6, 6 étant la classification pour un établissement favorisé)
- La classe : classe de 6° « classique », avec respect du critère scolaire : une « hétérogénéité gérable ». Au niveau moteur : une hétérogénéité des motifs d’agir et des niveaux de vitesse. Les filles éprouvant, en début de cycle, un sentiment d’incompétence en « sport »
- Les installations : favorables. Utilisation de 4 couloirs de 90m avec des espaces de circulation sur les côtés de la piste
Le scénario au travers des différentes vidéos :
- Jouer au relais vitesse :
- toutes les situations proposées intègrent la notion de jeu comme un des moteurs de l’activité des élèves (jeu de vitesse, jeu de confrontation contre sa vitesse potentielle, jeu de confrontation contre d’autres coureurs). Le jeu comme illustration du fondement de l’athlétisme, des valeurs inhérentes à l’activité : ici : performer en améliorant son record, performer contre d’autres. (sens anthropologique) Les situations proposées se fondent sur cette notion : les élèves sont constamment en activité de confrontation pour apprendre.
- Les temps de course dans toutes les situations n’excèdent pas 8’’ (elles sont entre 3 et 7 secondes en majorité, près de 8’’ pour les élèves les plus rapides)
- Un seul objet d’enseignement qui traverse toutes les situations :
- Nous optons pour le choix d’un seul et unique objet d’enseignement qui traverse toutes les situations proposées : « viser au moindre ralentissement du donneur coordonné au départ anticipé du receveur »
- Le 12’’ plutôt que le 2 x 30m :
- Une référence « distanciée » à la compétence attendue, comme pour mieux répondre aux attentes définies par les programmes et notamment les capacités énoncées dans les documents d’accompagnement.
- Le choix du 12’’ : nous avions pour coutume de chronométrer le temps sur un 30m plat et un 30m départ lancé et additionner les temps de 2 coureurs pour obtenir un temps théorique auquel les élèves devaient s’approcher, en se transmettant un témoin. Outre la difficulté de calcul pour les élèves, les sollicitations incessantes pour savoir s’ils avaient été « bons » ou pas, ne manquaient pas de perturber le bon fonctionnement de la rotation des élèves, ne les renseignaient que de manière très abstraite sur leur degré de réussite, et ce sont les raisons qui nous ont poussé à choisir de mesurer l’espace franchi sur un temps, plutôt que le temps franchi sur une distance (30m)
- Le deuxième argument de ce choix a été de permettre aux élèves d’accéder directement à la connaissance des résultats, de manière claire accessible et adaptée.
Vidéo 1 : le 12 sec.
Classe de 6ème (Collège Alain SAVARY - Istres) - Année : 2013
<mediaplayer>http://www.eps.ac-aix-marseille.fr/webphp/mediawiki/images/Relais-Vitesse_N1_llobet_forme_pratique_ 12_sec.mp4</mediaplayer> |
La forme de pratique du 12’’ :
Porteuse de l’objet d’enseignement qui a été choisi « viser au moindre ralentissement du donneur coordonné au départ anticipé du receveur »
Vidéo 2 : éhauffementClasse de 6ème (Collège Alain SAVARY - Istres) - Année : 2013
Vidéo 3 : S1-le chat et la sourisClasse de 6ème (Collège Alain SAVARY - Istres) - Année : 2013
Vidéo 4 : S2-touche épauleClasse de 6ème (Collège Alain SAVARY - Istres) - Année : 2013
Vidéo 5 : 3-chat et souris avec témoinClasse de 6ème (Collège Alain SAVARY - Istres) - Année : 2013
C’est la même situation que les précédentes, en affinant, la distance donneur/receveur, et les prises de marque.
Vidéo 6 : Tournoi de relais inverséClasse de 6ème (Collège Alain SAVARY - Istres) - Année : 2013
Conclusion :Les différentes formes de pratique proposées ont été construites afin de dépasser des problèmes professionnels récurrents (un donneur qui ne court pas à la même vitesse et qui empêche le receveur à construire des marques fiables, la compétition qui met les élèves en activité de performance constante : donneur contre receveur et doublette contre doublette…). Les intérêts de ces formes de pratique :
Tout le monde court vraiment.
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